Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monseigneur, estant à l’espreuve de plusieurs affictions, je ne
2puis de moings que de recourire à vous comme celluy quy de
3votre grâce m’avés tousjours conservé aux privilèges que
4ceulx de ma qualité jouyssent, et d’autant que les consulz
5de ceste ville m’ont cotizé de payer cinq livres par moys
6pour l’entretènement des souldatz, chose non acoustumée aux
7gentilzhommes à telles contribucions, ce quy me fait vous
8supplier très humblement de leur voulloir faire entendre
9de ne m’opresser de si près comme ilz font, joinct aussi que
10je n’ay pas le revenu en ce pays pour porter une telle charge.
11Vous savés aussi, Monseigneur, quelle ouverture c’est
12en une maison de payer telles choses, quy me font vous
13supplier très humblement d’en escrire aux fins d’estre
14deschargé de ladite cotte, et ce faisant, Monseigneur,
15je demoureray en perpétuelle obligation de vous faire
16très humble service, priant sur ce Dieu
17Monseigneur, en parfaite santé, longue et heureuse vye.
18De Vallance, le
19Votre très humble et très obéyssant serviteur
20Esguille
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